Les sans ouate

Les sans ouate

mardi 12 mai 2020

Covid-19 (Numéro 2)

C'est ma dernière publication.
Merci de m'avoir suivi.






























































































Ce sont maintenant les enfants qui veulent que leurs parents sortent jouer dehors.

Je me demande ce que les introvertis font pour s’amuser.

On est prêt pour la 2e vague : on a rempli le congélateur de papier de toilette.

Nous sommes tous dans le même bateau. L’inconvénient, c’est qu’on se retrouvera tous par la suite dans le même hôtel pendant 15 jours.

L’horoscope n’aura que trois catégories cette année : verseau, poisson et coronavirus.

Le confinement me rappelle ma vacance au casino : je ne sais plus quel jour de la semaine on est rendu.

Le chômage frappe une autre catégories de travailleurs : les voleurs à domicile.

Ma maison sera bientôt propre, dès que j’aurai laver les savons.

Je suis revenu de mon magasinage sans rien n’avoir acheté. Ce doit être dimanche, car tous les magasins étaient fermés.

J’ai maintenant le temps de faire ce que je remettais à plus tard depuis 29 ans : je fabrique des masques.

La ménopause n’est plus le monopole des femmes.

Dans le nouveau jeu Monopoly, on ajoutera des cases pour « Chèque du Fédéral ».

Le condom a un avantage sur le masque : il n’a pas de bretelles.

Maintenant, je connais le nom de mes enfants par coeur.

Ça va bien aller. C’est ce que j’ai lu dans mon bol d’Alphabits ce matin.

Puisqu’on passera l’été dans la maison, doit-on prévoir des mangeoires pour les maringouins?

Petite annonce classée : Échangerais souffleuse à neige pour moulin à coudre.

Bientôt je pourrai rencontrer mes petits-enfants au parc, et pas seulement qu’à l’épicerie.

Vraiment la retraite anticipée, ça ne m’intéresse plus. Pour l’instant, je vais me contenter de terminer mon secondaire.

Si les décès continuent dans les CHSLD, les préposées aux soins vont se retrouver sur le chômage.

On s’est connus sur Facebook, on s’est mariés sur Facetime et on s’est rencontrés en ligne au Walmart.

À ma 2e marche dans le voisinage, j’apporterai mon GPS.

Les croisiéristes font offrir à l’avenir, pour chaque fin de semaine en croisière, deux semaines gratuites à l’hôtel.

Les vaches donnent trop de lait. Affichez dans la grange des posters d’un abattoir.

Auparavant, le prix de l’essence montait et descendait comme des montagnes russes, d’une saison à l’autre. Maintenant, d’un jour à l’autre, le prix monte et descend.....comme un enfant sur une trampolline.

On ne peut plus souffler les bougies sur un gâteau d’anniversaire. Soyez prévenants : ne les allumez pas.

Au début, je parlais à mon chien. Plus tard, il me répondait. Maintenant, il m’insulte.

On nous confine à la maison pour faire monter les cotes d’écoutes de Passe-Partout en baisse.

Je vais cesser de payer mes dettes en espérant que mon banquier croit que je suis mort.

La faim du monde est arrivée avant la fin du monde.

On dit qu’il y aura plusieurs vagues de contamination. Comme substitut au baseball, le surf ce ne serait pas si mal.

Je fais des maths à la maison avec les enfants. Une tranche de tomate plus deux tranches de pain égalent un sandwich.

C’est désolant que les personnes âgées meurent. Par contre, je ne pleurerai pas si le Père Noel meurt.

Le gouvernement ne sait pas s’il prend la bonne décision aujourd’hui. Il va attendre à demain pour le savoir.

Comme à la salle d’attente de l’hôpital, il faudra prendre un numéro à l’épicerie.

Après le déconfinement, on ne prévoit plus de pyjama party avant 2030.

D’un jour à l’autre, on laisse tomber des habitudes telles que le café au Tim Hortons, la visite chez le barbier.....et les funérailles des grands-parents.

Elles sont rares les années où un mois paraît plus long que l’année complète. 

Je fais mon épicerie la nuit. Personne d’autres n’a eu cette idée géniale.