Les sans ouate

Les sans ouate

mercredi 30 décembre 2009

Vieillir à vitesse TGV

Il y a des avantages à vieillir…

· Lorsque je vais au cinéma, je bénéficie d’un rabais de 50 %. Le cinéma ne perd rien, car je dors durant la moitié du film.


·
Je ne paie plus d’impôts. La pauvreté comporte des avantages.

· Je bénéficie d’un rabais substantiel à la pharmacie. Ce n’est pas à cause de mon âge, mais parce que j’achète des médicaments en grande quantité.

·
Je ne fais plus mes arrêts aux coins de rue. Avec le temps qui me reste à vivre, je n’ai plus de temps à perdre.

· Je bénéficie d’un rabais sur tout ce que j’achète. Le problème, c’est que je n’ai pas suffisamment d’argent pour l’acheter.

·
Je continue de mentir sur mon âge. Mais, maintenant, je me donne un âge plus avancé pour qu’on me dise que je parais beaucoup plus jeune.

· Je peux devenir sourd avec qui je veux bien.

En vieillissant, on fait les choses lentement…

· Je mets tellement de temps à descendre l’escalier le matin et à le remonter le soir que je me rencontre dans l’escalier.


· Ça me prend tellement de temps pour aller chercher un litre de lait à l’épicerie que, lorsque je reviens chez moi, la date d’échéance est passée.

· Je vais prendre mon café au bout de la rue chaque matin pour y rencontrer mes amis. L’autre jour, on croyait que je m’étais égaré. Finalement, les policiers m’ont retrouvé : j’avais fait un arrêt à la pharmacie.

· Lorsque je joue un tournoi de golf le dimanche, je commence ma partie le samedi.

· Si les journées paraissent courtes à mon âge, c’est que je ne suis plus capable de les terminer.

·
Jusqu'à 50 ans, je conduisais sur la voie de gauche. Jusqu'à 60 ans, je conduisais sur la voie de droite. À ma retraite, maintenant, je conduis jusque dans le stationnement du Tim Hortons.

Les problèmes du vieillissement…

· Je joue toujours au golf. Lorsque j’étais jeune, j’ai réalisé quelquefois un trou d’un coup. Aujourd’hui, l’expérience aidant, je fais un trou à chaque coup…………...un trou dans la pelouse.

· Je prends des pilules pour ma digestion au déjeuner, au dîner et au souper. Comme je marche lentement, hier matin, en allant chercher mon billet de loterie au dépanneur, il a fallu faire venir mes pilules du midi par taxi.


· Je me suis rendu à la salle d’urgence, la semaine dernière. Je tremblais sans arrêt. On a finalement découvert que j’avais tourné le bouton de l’air conditionné plutôt que celui du chauffage.

·
Mon petit-fils m’a acheté un ordinateur tout équipé. Une fois parti, j’ai immédiatement installé un piège à souris près du clavier.

· L’autre jour, je suis monté dans une auto-patrouille, croyant que c’était un taxi.

·
J’achète beaucoup de billets de loterie. Pourtant, je n’espère pas gagner le Gros Lot, seulement un montant suffisant pour m’acheter une chaufferette.

· Je m’éclaire à la chandelle, pour des raisons économiques et non romantiques.

·
Chaque fois que je vois une belle fille, l’alarme de mon stimulateur cardiaque sonne.

· Le gendarme au coin de la rue me demande d’aller plus vite, et mon médecin de ralentir.

·
Une journée stressante pour moi, c’est lorsque le grille-pain déclenche l’alarme à feu.

· Je regrette davantage ce que j’aurais dû faire plutôt que ce que j’ai réellement fait.

·
J’apprécie la visite, surtout celle qui fait le ménage en arrivant.

· Mes enfants n’étaient pas d’accord que j’aille vivre dans un foyer pour personnes âgées : ils espéraient s’acheter un chalet avec cet héritage.

·
Je ne mets plus mes lunettes le matin lorsque je me rase : je préfère attendre plus tard dans la journée.

· Mes enfants sont contents que j’aie pris ma retraite lorsque leur gardienne téléphone qu’elle est malade ce matin-là.

·
Une nouvelle vie débute à la retraite : je n’ai d’ailleurs pas envie de répéter celle que je viens de terminer.

Les cadeaux…

· Comme je prends des pilules de toutes sortes de couleurs, à Noël dernier, on m’a fait cadeau d’une machine distributrice de Smarties.


·
Au foyer, je me sers d’une chaise roulante pour ménager ses énergies. Comme elle fonctionne à batteries, elle est silencieuse, donc pas très excitante. J’ai demandé à mon fils s’il ne pourrait pas m’installer un silencieux de Chevrolet ’57.

· Je fais tellement d’accidents en chaise roulante qu’on va finalement m’installer un ballon gonflable.


· J’aimerais une nouvelle télé pour son anniversaire : une qui s’éteint lorsque je m’endors.

· À la vitesse où je roule en chaise roulante, la direction du foyer a voulu m’obliger à me prévaloir d’une police d’assurance accident. La compagnie a refusé ma requête parce que la probabilité que j’aie un accident est de 100%.

Mes mémoires et ma perte de mémoire…

· Je tends de plus en plus à oublier. Ce processus est sûrement progressif. Je suis certain que j’ai oublié quelque chose, mais je ne sais pas quoi au juste.


·
J’écris mes mémoires. Mon projet n’avance pas vite, parce que je perds souvent mon crayon.

· Lorsque tu ne te souviens plus du nom de ta femme, c’est que bientôt tu ne te souviendras plus que tu as une femme.


· Je dois relire chaque matin le manuel d’instruction pour faire fonctionner ma cafetière.

· Vraiment, je ne sais pas à qui appartient l’auto dans ma cour.



· À mon âge, les plus beaux souvenirs qui restent de mes enfants sont ceux conservés dans les albums de photos : j’ai oublié les autres.


Les caprices de la vieillesse…

· J’ai donné mon appareil radio à un résident. Je trouve difficile d’écouter la radio en même temps que je regarde la télé.


·
Je suis tombé amoureux de l’infirmière qui me soigne. Elle risque de signer mon certificat de décès avant un certificat de mariage.

· Ma famille a bien tenté de me convaincre d’aller passer les hivers en Floride comme tant d’autres. Je n’ai pas besoin d’aller aussi loin pour jouer au bingo.

·
Je me rends chaque matin au restaurant du bout de la rue prendre un café avec mes amis, juste pour savoir qui manque à l’appel.

· Je me suis fait une amie sur Internet. Je viens de découvrir qu’elle réside à l’autre bout du corridor.

Vieillir en santé….

· Comme tous les autres résidents, je prends un somnifère chaque soir, ce qui permet aux préposés du foyer de ne pas interrompre leur partie de poker.


·
Je visite mon médecin souvent. Ça fait l’affaire……..de mon médecin!


· Je fais beaucoup d’exercices : je marche souvent jusqu’à la clinique médicale.

·
Je m’inquiète de l’apparition de nouvelles rides. Je me console en disant que ce n’est pas dû au fait que j’ai vieilli, mais plutôt parce que j’ai maigri.

· C’est facile de suivre une diète lorsqu’on est retraité : on oublie souvent de se rendre à la cafétéria.



·
Ma bru m’a acheté un chien pour me tenir compagnie. On dit que ça améliore la qualité de vie des personnes âgées. J’ai dû faire soigner le chien après trois mois seulement. Le vétérinaire prétendait que le chien souffrait de dépression.

· Plusieurs parties de mon corps me font souffrir ; d’autres ne fonctionnent plus.
·
Je ne me berce pas parce que je m’ennuie, mais pour mieux digérer.

· On sait que l’on vieillit lorsqu’on ne peut plus attendre les commerciaux pour aller aux toilettes.

·
J’ai tellement maigri que le radiologiste vérifie l’état de mes poumons avec une lampe de poche.

· Si mes cheveux sont devenus blancs, c’est parce qu’ils prennent racines directement dans les cellules de mon cerveau.

·
C’est plus facile de prendre soin de mon auto que de moi : pour l’auto, on peut toujours commander les pièces qui flanchent.

· Je lis les étiquettes sur les boîtes de conserve afin de savoir qu’est-ce qu’ils ajoutent pour les conserver aussi longtemps.

·
C’est curieux, mais, lorsque je dors, mes petits-enfants me réveillent, croyant que je suis mort.

Vœux ou vœux pas…

· Je me suis déjà occupé de mes arrangements funéraires. Je veux donner mon corps à la science. Eux, ils n’en veulent pas.


·
Mon testament est fin prêt. Je lègue tout : je préfère voyager léger.

· J’ai hâte d’aller retrouver ses amis au ciel. Espérons qu’ils seront assez nombreux pour jouer un foursome.

·
Je me rends plus tôt que les autres résidents à la cafétéria: je déteste les embouteillages.

Je ne veux pas d’un téléphone cellulaire,


ce qui m’obligerait à répondre partout où je vais.